Spécialités : Médecine nucléaire

Oooooops, malheureusement, l’interne référent ne nous a pas envoyé de présentation de sa spé à Bordeaux, l’AIHB en est désolé… 🙁

Pour en savoir davantage, n’hésite pas à contacter directement l’interne référent de cette spécialité par email, il se fera un plaisir de te répondre!
Tu trouveras ses coordonnées dans la liste des référents.

Merci 🙂

Tu peux toujours consulter l’ancienne page de cette spé en dessous
si elle existait 🦖


Médecine nucléaire

Présentation

La médecine nucléaire est une spécialité médicale dont le principal domaine d’action concerne le diagnostic, le pronostic et le suivi thérapeutique d’un grand nombre de pathologies grâce à deux grands types d’examens: la scintigraphie (ou TEMP pour Tomographie d’Emission Mono Photonique) et la Tomographie par Emission de Positons (TEP).
Son principe repose sur l’administration chez un patient d’un médicament radiopharmaceutique qui est l’association d’un vecteur moléculaire avec un radionucléide (isotope radioactif émettant un rayonnement qui permettra de rendre compte de la distribution de ce vecteur dans l’organisme). Le domaine d’application est assez large : beaucoup d’indications en oncologie, mais également en ostéo-articulaire, endocrinologie, cardiologie, neurologie, infectieux…

L’autre composante de la médecine nucléaire, moins importante mais qui va sûrement se développer dans les prochaines années est la radiothérapie interne vectorisée. Elle consiste à administrer une molécule vectrice (tropisme osseux, hépatique, endocrinien…selon la pathologie étudiée) couplée à un émetteur béta ou alpha, qui va permettre une irradiation des cellules ciblées à dose thérapeutique. Les utilisations les plus fréquentes concernent le traitement par irathérapie des cancers thyroïdiens, le traitement de certaines tumeurs neuro-endocrines et le traitement des CHC ou des métastases hépatiques de cancer colo-rectal.

C’est une spécialité moderne, et qui bouge beaucoup ! (augmentation des indications en TEP, nouveaux traceurs…). Elle est très prisée et permet d’avoir un exercice varié (diversité des différents examens et des indications), et d’aborder l’imagerie sous un angle morphologique grâce à l’imagerie en coupes, mais surtout d’un point de vue fonctionnel (bases en physiopathologie) ce qui en fait tout l’intérêt.

Bon à savoir : la médecine nucléaire étant une spécialité d’imagerie essentiellement, le contact avec le patient et le côté clinique se retrouvent assez limités par rapport aux autres spécialités médicales.

Contacts

Conformément à la nouvelle réforme (arrêté du 12.04.2017), la nouvelle maquette de médecine nucléaire se comportera à partir de novembre 2017 :

  • D’une phase socle, constituée de deux semestres, dont un en médecine nucléaire et un stage libre. A Bordeaux on conseille fortement de commencer par le stage libre et de choisir oncologie++/hématologie/radiothérapie ou éventuellement endocrinologie/pneumologie/neurologie, (moins conseillé, à négocier).
  • D’une phase d’approfondissement: Constituée de 4 semestres, dont 2 de médecine nucléaire et 2 stages libres (idéalement MN-libre-MN-libre). C’est la phase la plus « intense » puisque pendant cette phase on doit effectuer les enseignements de Saclay (UV 1 à 3 et UV 4 à 7, cf paragraphe suivant), valider les examens du DES et passer la thèse.

Pour les stages libre, un stage de radiologie est fortement conseillé, le second stage doit être différent du premier stage libre (donc pas possible de doubler le stage de radio… !), et il peut se faire en oncologie (médicale, radiothérapie, ou hémato-oncologie), en médecine cardio-vasculaire ou en endocrinologie-diabétologie-nutrition.

  • D’une phase de consolidation: constituée de deux semestres de MN, pouvant se réaliser soit dans le même lieu soit dans deux lieux différents. Ces stages sont soumis à l’accord du coordonnateur local du DES. A l’issue de cette phase, on doit soutenir notre mémoire de DES.

Postes

Nous avons actuellement 5 terrains de stage ouverts :

Pour les terrains de stage à Bordeaux :

  • hôpital de Haut Lévêque à Bordeaux (Pr Bordenave) : 2 TEPscan + un TEP scan recherche (la recherche ce sont les seniors qui y vont), et scinti os couplée au scanner (SPECT-CT), scinti myocardique (situé à l’hopital cardio sur le même site)
  • hôpital Pellegrin (Pr Fernandez) : plus petit service qui fait surtout de la neuro (perfusion, DATscan, TEP épilepsie),de la néphro pédiatrique, et de la scinti os, beaucoup de TEP scan orienté ORL +++ (RCP ORL intéressante).
  • Bergonié (centre de lutte contre le cancer, Dr Cazeau) : pour les vieux internes généralement (car mieux vaut être autonome), beaucoup de TEPscan, activité de consultation de cancers de thyroïde (IRAthérapie et thérapies ciblées)

Pour les périphéries :

  • Bayonne : bonne formation et surtout on fait de tout ! (tepscan, scinti myocardique, thyroide, os, rénale, cérébrale, octreoscan, transit gastrique, ganglion sentinelle). Il va sans dire que la localisation est géniale…
  • Agen: bon service avec une activité variée (TEP ouverte en Octobre 2015)

Les services de Pau et Mont de Marsan vont prochainement avoir la TEP donc ils seront d’ici peu agréées pour recevoir des internes.

Concernant les cliniques privées sur Bordeaux (Bordeaux Nord et Saint Augustin), l’agrément devrait également être donné pour accueillir un interne, il sera donc également possible de les choisir (activité variée : TEP, scinti myocardique, os…)
Dans l’ensemble, l’ambiance est très bonne, et l’encadrement est d’assez bonne qualité (degré d’autonomie variable selon les différents terrains de stage).

Enseignement

Pendant la phase d’approfondissement, il y a 2 formations obligatoires, qui regroupent tous les internes de MN de France et ont lieu au CEA de Saclay (91) :

  • Les UV 1 à 3 se déroulent tout le mois de janvier et 3 semaines en mars
  • Les UV 4 à 7 se déroulent tout le mois de novembre

Il y a un examen à la fin de chaque UE.
Pour ce qui concerne la recherche, elle se fait surtout au CHU et au CLCC. Il y a la TEP recherche qui dépend du service de Pellegrin (recherche traceurs neuro surtout) mais les internes n’y vont pas (ou éventuellement dans le cadre d’un master ou d’une thèse).

Contacts

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